Comment améliorer les performances d’un site Internet ?

Voici quelques tips que nous mettons régulièrement en œuvre chez Creabilis pour optimiser les performances d’un site Internet, que ce soit un site internet de vente en ligne, un site vitrine, corporate ou un blog, mais également un site mobile, ou le back end d’une application mobile.

Le cache de page

L’exécution des lignes de code php, la connexion à la base de données (mysql ou autre) et l’exécution des requêtes sql prennent du temps processeur et de la mémoire serveur Le fonctionnement d’un cache de page est le suivant :

  • Lors du premier appel le serveur « génère la page » une première fois en exécutant le php, les requêtes  sql, les appels fichiers, …
  • Le système de cache capture la page html résultat et la stocke sur disque.
  • Pendant la durée de vie du cache (à ajuster en fonction de la fréquence de changement) le système de cache sert la page « statique » aux internautes réduisant drastiquement la charge serveur et le temps de réponse.

Nous avons pu constater sur certaines pages un temps de réponse divisé par 50 ! Nous réglons en général la durée de vie des pages entre 12H et 3 jours.

Le seul inconvénient : le e-marchand doit prendre en compte ce composant et vider le cache des pages concernées s’il souhaite que l’actualisation soit immédiate.

Bien entendu, les pages dynamiques par essence (caddie, disponibilité de produit, formulaire de contact) ne seront pas mises en cache.

Techniquement, le système de cache dépend du cms que vous utilisez, voici nos recommandations :

Compression gzip

La compression gzip des données lors du transfert http permet de réduire la quantité de données transférée pour les éléments de type texte : pages html, css, javascript, web fonts, …

La compression réduit d’environ 50 à 60% le poids et donc le temps de téléchargement.

Elle n’a pas contre aucun impact sur les images car elles sont déjà compressées : jpeg, png, gif.

Pour le mettre en place, on utilise le module apache mod_deflate via la directive AddOutputFilterByType, exemple :

AddOutputFilterByType DEFLATE text/html text/css application/x-javascript

Pour vérifier que la compression fonctionne, il suffit de vérifier la présente du header Content-Encoding:gzip dans la réponse http.

Minify javascript et css

Cette technique côté serveur permet de combiner plusieurs fichiers javascript et CSS en un seul, limitant le nombre de requêtes HTTP nécessaires.  Minify supprime également les caractères non indispensables comme les espaces et les sauts de lignes mais également les commentaires. Minify peut également réécrire les variables pour les raccourcir.

Le fichier généré est beaucoup plus petit que l’original.

Nous utilisons le projet Minify en php5 https://code.google.com/p/minify/

Soigner le cache navigateur

Le cache navigateur (Internet explorer, Chrome, Safari, Firefox) n’est pas forcément un ennemi 😉 Il peut être très utile pour accélérer le chargement des pages d’un site internet complet : la seconde page visitée comporte généralement une bonne partie d’éléments déjà chargés : logo, image de fond, css, icones, javascripts, webfonts .

Pour cela, il convient de le soigner et de lui indiquer les durées de vie des différents éléments du site et donc le « forçer » à mettre en page ces éléments :

  • Les pages html : durée de vie courte, voir nulle pour les pages dynamiques php non mise en cache.
  • Les images : durée de vie longue
  • Les css et javascripts : durée de vie longue

Pour cela, le module apache mod_expires permet de le définir facilement :

ExpiresByType text/html                 « access plus 0 seconds »
ExpiresByType image/jpeg                « access plus 1 week »
ExpiresByType text/css                  « access plus 1 week »

Mettre en œuvre un CDN ou Content Delivery Network

Cette technique un peu pointue consiste à déporter les ressources statiques (images, css, javascript, web fonts) sur un domaine différent (ou un sous-domaine différent) qui peut être sur le même serveur web ou (encore mieux) sur un second serveur.

Plusieurs avantages :

  • Les navigateurs sont limités à X téléchargements simultanés par nom de domaine (HTTP 1.1 limité à 2 connexions et HTTP 1.0 limité à 4 connexions), en multipliant les noms de domaines (sans abuser) vous augmentez le nombre de téléchargements en parallèle.
  • Ce second domaine n’ayant pas à lancer le module php (5 à 10Mo par processus) il est plus léger.
  • Les cookies et en particulier les cookies de session ne transitent plus inutilement : gain de bande passante mais également de ressource serveur qui n’a pas à monter en mémoire les données de session.
Attention à ne pas provoquer de surchauffe si les différents noms de domaine sont sur le même serveur physique : à ajuster donc finement.
Exemple à découvrir chez Label Art ou les images sont sur http://img.label-art.fr/

Images gérées en Sprites CSS

Plusieurs images (en général les icones du site) sont regroupées dans une seule image et sont par la suite découpées et ajustées en css.

Cela permet de réduire le nombre d’images à charger et donc de gagner sur la latente nécessaire à chaque connexion http. Cela allège également le nombre de processus serveur.

Exemple avec cette image sur le site internet stores et moustiquaires :

Pour finir

Il est possible de mesurer le niveau de performance d’un site via l’excellent service GT Metrix : http://gtmetrix.com/

Il combine les outils de Yahoo (Yslow) et de Google (Page speed).

L’ensemble de ces optimisations permettent d’augmenter drastiquement le nombre de visiteurs simultanés de votre site internet, mais également de réduire leur temps d’attente. Souvenez vous qu’un internaute lambda n’attends généralement pas plus de 4 secondes avant de décider de … changer de site, s’il est trop long.

JF

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Bilan e-commerce 2011 : 22% de croissance, mais les petits e-marchands dévissent

Selon l’étude présentée le 30 janvier par la Fevad (La Fédération du e-commerce et de la vente à distance) l’e-commerce ne connait pas la crise, les chiffres de 2011 :

  • 30,7 millions d’internautes français ont acheté en ligne, 11% de progression.
  • Les achats sur internet s’élèvent à 37,7 milliards d’euros, 22% de plus que 2010.
  • Le panier moyen baisse de 1% sur un an à 90 € contre  91€ en 2010, mais seulement 86€ pour les fêtes de Noël.

Autre fait marquant, le nombre de sites d’e-commerce a dépassé les 100 000 boutiques en ligne, 100 400 actifs recensés exactement, soit une progression de 23%.

L’e-commerce sur mobile : le m-commerce commence à séduire de plus en plus de français. Pour les sites internet concernés par l’étude, le chiffre d’affaire sur mobile représentent 3% des ventes en ligne pour Noël et 2% sur l’ensemble de l’année 2011.

Il convient cependant de relativiser ces chiffres avec une simple division, calculons le CA  moyen par site :

2011 : 37,7 Mds/100400 = 375 k€/an

2010 : 30,9 Mds/82400 = 375 k€/an

Et oui, le chiffre d’affaires moyen par site, lui n’a pas augmenté.

Le top 15 des sites de vente en ligne français :

Toujours selon la Fevad, sur 4 ans, les sites moyens et gros (de 100 à plus de 10 000 transactions/mois) ont multiplié par 3 le nombre de transactions. Donc, à périmètre constant (le chiffre d’affaires moyen n’ayant pas bougé), il faut malheureusement en conclure que les petits sites à moins de 100 transactions/mois ont devissés.

C’est une tendance importante, les internautes se déportent massivement vers les plus gros sites, les amazon, fnac, CDiscount, La Redoute, … poussés par des budgets publicitaires colossaux. Les petits sites doivent redoubler d’effort et d’ingéniosité pour se démarquer, se faire une place face aux gros, qui sont de plus en plus gros au détriment des petits.

Chez Creabilis, nous travaillons avec une poignée de marchands de taille moyenne, mais la plupart sont des petits : les fameux sites à moins de 100 commandes/mois. Pour ceux là, les temps sont difficiles, la crise est bien là, mais ils s’accrochent, se réinventent, et nous sommes tous les jours admiratifs devant leur énergie et de leur optimisme sans faille.

Source : http://www.fevad.com/espace-presse/37-7-milliards-d-euros-depenses-en-ligne-22-par-rapport-a-2010

JF

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L’utilité d’un blog de marque ?

Les avantages du blog de marque sont colossaux :
– Opportunité de communiquer auprès de ses clients.
– Se faire connaitre au sein de la blogosphère.
– Améliorer efficacement son référencement naturel sur Google.

 

Pourquoi un blog est-il meilleur pour le SEO alors qu’il est beaucoup plus facile et interactif de monter une page Facebook ?
– Les liens externes facebook sont en nofollow, c’est à dire que facebook indique à google via un attribut html de ne pas suivre les liens : en conséquence, les liens n’ont aucune valeur pour Google.
– La taille du texte d’un statut facebook est très très limité, il est impossible de développer un argumentaire correct.
– Sur votre blog, vous êtes chez vous, vous fixez les règles. Sur facebook, vous n’êtes que locataire et donc totalement dépendant des changements de politique de Mark Zukerberg, et le le p’tit gars est plutôt joueur 😉

Ceci étant dit, du point de vue marketing et service client, il est tout à fait justifié et même ultra conseillé de créer sa page Facebook, j’aborde ici uniquement l’aspect seo.

Comment le blog de marque améliore mon référencement Google ?
– C’est facile et rapide d’écrire quelques lignes, il n’y a pas besoin de structurer et soigner la forme comme sur un argumentaire de fiche produit, le ton est plus libre et le plaisir d’écrire plus fort : la fréquence et le volume de texte produit est donc plus important que sur le site de marque. Et ça, google aime. Google apprecie les sites qui bougent, avec beaucoup de textes, de liens, de mots-clés. Bref, Google aime les blogs.
– Bien entendu, les articles des blogs vont contenir des liens en dofollow (c’est l’inverse du nofollow) vers votre site, voir des liens profonds (vers une page interne), et ça, google aime aussi.
– Attention à soigner le texte du lien que l’on appelle l’ancre, et évitez à tout prix le « cliquez ici ». L’ancre doit être variée et contenir les mots-clés principaux, en relation avec le sujet du billet. Le nombre de liens doit être raisonable entre 5 et 10 par exemple.

Je vous propose une belle illustration avec le lancement ce mois-ci du blog de Café Négril et un premier billet savoureux sur un café en grain exceptionnel provenant du Mexique.

Le meilleur logiciel de CMS pour monter un blog est bien entendu le logiciel open source WordPress, avec 54% de part de marché sur les cms selon une étude w3 Techs.

Chez Creabilis, nous pouvons monter votre blog de marque, mais surtout lui faire une beauté, c’est à dire lui designer un template sur-mesure, aux couleurs de votre marque. Quelques exemples chez Label-art avec le blog d’Elisa sur http://blog.arvibel.fr/, le blog d’1air2lune bijoux,  ou le tout récent blog des faucons pèlerins d’Albi.

JF

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Comment l’arrivée de free mobile va impacter l’e-commerce en 2012 ?

Cela n’a échappé à personne : free a révolutionné le marché du mobile avec ses deux forfaits révolutionnaires complets et pas chers. Mais quel impact sur l’e-commerce et les sites web ?

Tout d’abord, côté accès Internet 3G illimité, Free a multiplié le Fair Use (la limite d’utilisation par mois) par 3 : il est généralement de 1Go chez les concurrents, 3Go chez free.

Autre information qui vous a peut-être échappé, il est également possible d’accéder à internet en 3G avec le forfait à 2 euros : cela coute seulement 1,99€ pour un crédit de 20Mo valable 1 mois. Au-delà du crédit c’est 6 centimes/Mo. Ce forfait à 2 euros est la vrai révolution de free, car se forfait va séduire tous les réfractaires, ceux qui ont des cartes prépayés voir même aucune ligne mobile, les adolescents, la mamie du Cantal ou de l’Aveyron, etc.

Donc pour environ 4€ par mois, soit l’équivalent de quelques cafés, le grand public de masse va pouvoir envoyer 60 sms, appeler 1H et surtout surfer sur Internet.

Maintenant, passons aux usages. Il est clair qu’une fois l’accès internet en 3G enfin abordable, il faut s’équiper d’un smartphone pour bien l’utiliser : iPhone, Samsung Android pour les plus courants, mais aussi les windows phones, blackberry, …

Le premier usage de ces nouveaux entrants est bien sur la communication avec sa tribu : sms, mms, mais aussi email sur mobile et messageries intégrées (WhatsApp, Apple Messages, Msn Messenger, …) mais aussi via le réseau social tout bleu : facebook bien sur.

Le second usage est le jeu, un petit angry birds pour passer le temps, c’est tellement plus hype que le solitaire ;-).

Puis viens la consommation d’information : actualités, bourse, e-banking, twitter et c’est là que l’on devient accro à son mobile et que le temps par jour passé sur ces petites bebêtes explose et prépare un terrain favorable à l’e-commerce que l’on peut déjà appeler le m-commerce.

Oui, car on a vite fait de passer de la consommation passive d’informations ou du divertissement à l’acte d’achat : ça commence bien sur par un morceau sur iTunes, une application à 2€ (tiens, le retour de ce prix psychologique) sur l’AppStore ou l’android market. Puis c’est au tour d’un billet sur Voyages Sncf, un iPhone d’occasion sur Le bon coin, et enfin, un vrai achat d’impulsion : par exemple sur vente privée ou La Redoute : le m-commerce est lancé : l’acte d’achat est tellement plus rapide,fun, addictif, cool, facile, tendance, sensuel (rayez la mention inutile) sur un smartphone.

Mais alors, en quoi Free change la donne du m-commerce ?

Tout simplement car le volume critique de mobinautes justifiant le développement d’une boutique mobile va être atteint courant 2012 avec l’explosion des abonnés que nous prévoyons.

En effet, le seuil de rentabilité est depuis longtemps atteint pour les géants de l’e-commerce, que représente 10 ou 20 K€ pour développer une appli ou un site mobile pour une boutique faisant plusieurs millions de CA par mois ? Pas grand-chose, mais pour une tpe, un pure player, un e-marchand de niche, un commerçant de quartier ce budget est énorme et a justifié jusqu’alors de refuser en bloc l’idée même d’investir l’Internet Mobile.

Par contre, si l’envie (et non le besoin) de se lancer elle est bien réelle, surtout dans la période d’euphorie qu’est la découverte de son premier iPhone, iPad ou autre Samsung Note et les sensations nouvelles et naturelles de la navigation tactile (certains se reconnaitrons) : nous le constatons toutes les semaines en discutant avec nos clients e-marchands.

C’est je crois le bon moment de se poser la question de sa stratégie mobile, de se renseigner sur les technologies, les perspectives de CA et les budgets. Faut-il choisir entre site mobile ou application ? Le paiement sur mobile, ça se passe comment ? Va-t-on devoir tailler dans le gras du formulaire d’inscription ? Ma newsletter : ça donne quoi sur un écran mobile ? C’est quoi un QR Code ? Comment et ou se faire connaitre ?
Chez Creabilis, nous sommes dans cette dynamique, nous sommes là pour répondre à ces questions et affiner avec vous votre stratégie mobile, vous conseiller, vous accompagner et bien entendu, développer votre site ou application mobile. Alors, et si on en parlait ?

JF.

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Livraison : Les nouvelles obligations du e-marchand

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On s’en souvient, la nouvelle avait généré un tumulte auprès des cyber marchands Français, et avec raison.

L’émergence de nouvelles directives européennes avait pour principale motivation  d’homogénéiser les règles à l’échelle Européenne des différents sites marchands compte tenu notamment des interprétations outre Rhin des obligations des marchands.  Beaucoup craignaient pour la survie de leur activité et du devenir de leur site d’e-commerce. Tout Creabilis s’était mobilisé en mars 2011 en informant tous nos marchands et en incitant à signer la pétition.

Après la renégociation menée le 23 juin dernier, le texte avait été remanié pour aboutir à un consensus levant notamment la contrainte la plus astreignante et contestable : le remboursement à charge du marchand des frais de retour.

La nouvelle directive votée récemment n’est ni plus ni moins que l’instauration des dispositifs votées à savoir « l’allongement des délais de retour de 7 à 14 jours ».

Le délai de mise en oeuvre du à la nécessaire adaptation au droit français, laisse toutefois un répit jusqu’au plus tard à la fin de l’année 2013 pour tout les sites d’e-commerce français.

Fort est de constater que bon nombre d’acteurs majeurs du secteur ont déjà intégré cette mise en conformité (cf la redoute) . Cette anticipation permet de faire valoir cet argument comme un véritable atouts différenciateur du site face à ses concurrents aux yeux du consommateur.

Il est indéniable que la phase de maturité dans laquelle est entrée le secteur de l’e-commerce, la relation au consommateur entrera pour une bonne partie dans la capacité d’un e-commerçant à se différencier de ses concurrents. Plus que partout encore, l’e-commerce implique une recherche permanente d’améliorations afin d’anticiper et évoluer plutôt que d’être perçu comme simple mouton, et dans ce cas, de subir un cadre législatif.

Cette veille permanente et la recherche des atouts différenciateurs fait partie intégrante du conseil que nous prodiguons chez Creabilis pour nos marchands au quotidien.

Alors, prêt à sauter le pas et passer à 14 jours de rétractation ?
Nous serions ravis d’échanger avec vous pour connaitre votre sentiment à ce sujet.

 

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