Bilan e-commerce 2011 : 22% de croissance, mais les petits e-marchands dévissent

Selon l’étude présentée le 30 janvier par la Fevad (La Fédération du e-commerce et de la vente à distance) l’e-commerce ne connait pas la crise, les chiffres de 2011 :

  • 30,7 millions d’internautes français ont acheté en ligne, 11% de progression.
  • Les achats sur internet s’élèvent à 37,7 milliards d’euros, 22% de plus que 2010.
  • Le panier moyen baisse de 1% sur un an à 90 € contre  91€ en 2010, mais seulement 86€ pour les fêtes de Noël.

Autre fait marquant, le nombre de sites d’e-commerce a dépassé les 100 000 boutiques en ligne, 100 400 actifs recensés exactement, soit une progression de 23%.

L’e-commerce sur mobile : le m-commerce commence à séduire de plus en plus de français. Pour les sites internet concernés par l’étude, le chiffre d’affaire sur mobile représentent 3% des ventes en ligne pour Noël et 2% sur l’ensemble de l’année 2011.

Il convient cependant de relativiser ces chiffres avec une simple division, calculons le CA  moyen par site :

2011 : 37,7 Mds/100400 = 375 k€/an

2010 : 30,9 Mds/82400 = 375 k€/an

Et oui, le chiffre d’affaires moyen par site, lui n’a pas augmenté.

Le top 15 des sites de vente en ligne français :

Toujours selon la Fevad, sur 4 ans, les sites moyens et gros (de 100 à plus de 10 000 transactions/mois) ont multiplié par 3 le nombre de transactions. Donc, à périmètre constant (le chiffre d’affaires moyen n’ayant pas bougé), il faut malheureusement en conclure que les petits sites à moins de 100 transactions/mois ont devissés.

C’est une tendance importante, les internautes se déportent massivement vers les plus gros sites, les amazon, fnac, CDiscount, La Redoute, … poussés par des budgets publicitaires colossaux. Les petits sites doivent redoubler d’effort et d’ingéniosité pour se démarquer, se faire une place face aux gros, qui sont de plus en plus gros au détriment des petits.

Chez Creabilis, nous travaillons avec une poignée de marchands de taille moyenne, mais la plupart sont des petits : les fameux sites à moins de 100 commandes/mois. Pour ceux là, les temps sont difficiles, la crise est bien là, mais ils s’accrochent, se réinventent, et nous sommes tous les jours admiratifs devant leur énergie et de leur optimisme sans faille.

Source : http://www.fevad.com/espace-presse/37-7-milliards-d-euros-depenses-en-ligne-22-par-rapport-a-2010

JF

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L’utilité d’un blog de marque ?

Les avantages du blog de marque sont colossaux :
– Opportunité de communiquer auprès de ses clients.
– Se faire connaitre au sein de la blogosphère.
– Améliorer efficacement son référencement naturel sur Google.

 

Pourquoi un blog est-il meilleur pour le SEO alors qu’il est beaucoup plus facile et interactif de monter une page Facebook ?
– Les liens externes facebook sont en nofollow, c’est à dire que facebook indique à google via un attribut html de ne pas suivre les liens : en conséquence, les liens n’ont aucune valeur pour Google.
– La taille du texte d’un statut facebook est très très limité, il est impossible de développer un argumentaire correct.
– Sur votre blog, vous êtes chez vous, vous fixez les règles. Sur facebook, vous n’êtes que locataire et donc totalement dépendant des changements de politique de Mark Zukerberg, et le le p’tit gars est plutôt joueur 😉

Ceci étant dit, du point de vue marketing et service client, il est tout à fait justifié et même ultra conseillé de créer sa page Facebook, j’aborde ici uniquement l’aspect seo.

Comment le blog de marque améliore mon référencement Google ?
– C’est facile et rapide d’écrire quelques lignes, il n’y a pas besoin de structurer et soigner la forme comme sur un argumentaire de fiche produit, le ton est plus libre et le plaisir d’écrire plus fort : la fréquence et le volume de texte produit est donc plus important que sur le site de marque. Et ça, google aime. Google apprecie les sites qui bougent, avec beaucoup de textes, de liens, de mots-clés. Bref, Google aime les blogs.
– Bien entendu, les articles des blogs vont contenir des liens en dofollow (c’est l’inverse du nofollow) vers votre site, voir des liens profonds (vers une page interne), et ça, google aime aussi.
– Attention à soigner le texte du lien que l’on appelle l’ancre, et évitez à tout prix le « cliquez ici ». L’ancre doit être variée et contenir les mots-clés principaux, en relation avec le sujet du billet. Le nombre de liens doit être raisonable entre 5 et 10 par exemple.

Je vous propose une belle illustration avec le lancement ce mois-ci du blog de Café Négril et un premier billet savoureux sur un café en grain exceptionnel provenant du Mexique.

Le meilleur logiciel de CMS pour monter un blog est bien entendu le logiciel open source WordPress, avec 54% de part de marché sur les cms selon une étude w3 Techs.

Chez Creabilis, nous pouvons monter votre blog de marque, mais surtout lui faire une beauté, c’est à dire lui designer un template sur-mesure, aux couleurs de votre marque. Quelques exemples chez Label-art avec le blog d’Elisa sur http://blog.arvibel.fr/, le blog d’1air2lune bijoux,  ou le tout récent blog des faucons pèlerins d’Albi.

JF

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Comment l’arrivée de free mobile va impacter l’e-commerce en 2012 ?

Cela n’a échappé à personne : free a révolutionné le marché du mobile avec ses deux forfaits révolutionnaires complets et pas chers. Mais quel impact sur l’e-commerce et les sites web ?

Tout d’abord, côté accès Internet 3G illimité, Free a multiplié le Fair Use (la limite d’utilisation par mois) par 3 : il est généralement de 1Go chez les concurrents, 3Go chez free.

Autre information qui vous a peut-être échappé, il est également possible d’accéder à internet en 3G avec le forfait à 2 euros : cela coute seulement 1,99€ pour un crédit de 20Mo valable 1 mois. Au-delà du crédit c’est 6 centimes/Mo. Ce forfait à 2 euros est la vrai révolution de free, car se forfait va séduire tous les réfractaires, ceux qui ont des cartes prépayés voir même aucune ligne mobile, les adolescents, la mamie du Cantal ou de l’Aveyron, etc.

Donc pour environ 4€ par mois, soit l’équivalent de quelques cafés, le grand public de masse va pouvoir envoyer 60 sms, appeler 1H et surtout surfer sur Internet.

Maintenant, passons aux usages. Il est clair qu’une fois l’accès internet en 3G enfin abordable, il faut s’équiper d’un smartphone pour bien l’utiliser : iPhone, Samsung Android pour les plus courants, mais aussi les windows phones, blackberry, …

Le premier usage de ces nouveaux entrants est bien sur la communication avec sa tribu : sms, mms, mais aussi email sur mobile et messageries intégrées (WhatsApp, Apple Messages, Msn Messenger, …) mais aussi via le réseau social tout bleu : facebook bien sur.

Le second usage est le jeu, un petit angry birds pour passer le temps, c’est tellement plus hype que le solitaire ;-).

Puis viens la consommation d’information : actualités, bourse, e-banking, twitter et c’est là que l’on devient accro à son mobile et que le temps par jour passé sur ces petites bebêtes explose et prépare un terrain favorable à l’e-commerce que l’on peut déjà appeler le m-commerce.

Oui, car on a vite fait de passer de la consommation passive d’informations ou du divertissement à l’acte d’achat : ça commence bien sur par un morceau sur iTunes, une application à 2€ (tiens, le retour de ce prix psychologique) sur l’AppStore ou l’android market. Puis c’est au tour d’un billet sur Voyages Sncf, un iPhone d’occasion sur Le bon coin, et enfin, un vrai achat d’impulsion : par exemple sur vente privée ou La Redoute : le m-commerce est lancé : l’acte d’achat est tellement plus rapide,fun, addictif, cool, facile, tendance, sensuel (rayez la mention inutile) sur un smartphone.

Mais alors, en quoi Free change la donne du m-commerce ?

Tout simplement car le volume critique de mobinautes justifiant le développement d’une boutique mobile va être atteint courant 2012 avec l’explosion des abonnés que nous prévoyons.

En effet, le seuil de rentabilité est depuis longtemps atteint pour les géants de l’e-commerce, que représente 10 ou 20 K€ pour développer une appli ou un site mobile pour une boutique faisant plusieurs millions de CA par mois ? Pas grand-chose, mais pour une tpe, un pure player, un e-marchand de niche, un commerçant de quartier ce budget est énorme et a justifié jusqu’alors de refuser en bloc l’idée même d’investir l’Internet Mobile.

Par contre, si l’envie (et non le besoin) de se lancer elle est bien réelle, surtout dans la période d’euphorie qu’est la découverte de son premier iPhone, iPad ou autre Samsung Note et les sensations nouvelles et naturelles de la navigation tactile (certains se reconnaitrons) : nous le constatons toutes les semaines en discutant avec nos clients e-marchands.

C’est je crois le bon moment de se poser la question de sa stratégie mobile, de se renseigner sur les technologies, les perspectives de CA et les budgets. Faut-il choisir entre site mobile ou application ? Le paiement sur mobile, ça se passe comment ? Va-t-on devoir tailler dans le gras du formulaire d’inscription ? Ma newsletter : ça donne quoi sur un écran mobile ? C’est quoi un QR Code ? Comment et ou se faire connaitre ?
Chez Creabilis, nous sommes dans cette dynamique, nous sommes là pour répondre à ces questions et affiner avec vous votre stratégie mobile, vous conseiller, vous accompagner et bien entendu, développer votre site ou application mobile. Alors, et si on en parlait ?

JF.

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